Messe

La Divine Liturgie

La Divine Liturgie de l’Église apostolique arménienne connue sous le nom de Soorp Badarak en
arménien (traduction « Saint Sacrifice ») est le principal service de culte de l’Église apostolique
arménienne et l’expression la plus importante de la foi et de l’identité de l’Église.

C’est la commémoration du dernier souper de Jésus avec ses disciples lorsqu’il rompit le pain et bénit le
vin en disant : « Ceci est mon sang de l’alliance, qui est répandu pour la multitude en rémission des
péchés. [Matthieu 26:27]

Les services quotidiens de l’Église apostolique arménienne, également appelés la liturgie des heures
canoniales, sont composés de neuf services : nuit, matines, lever du soleil, troisième heure, sixième
heure, neuvième heure, soir, paix et repos (les Matines, les Laudes, le Prime, la Tierce, la Sexte, la None,
les Vêpres et les Complies). Les heurs de services sont un dialogue méditatif sur le mystère de la Sainte
Trinité, utilisant des psaumes, des hymnes, des écritures et des prières.

Nous organisons le service du matines avant la Divine Liturgie. Ce service est une version abrégée des
services de la Nuit et du Matin de La Liturgie des Heures. Le dialogue se tient toujours en présence de
Dieu, en utilisant les paroles et la sagesse de Dieu. Il s’agit d’un service que nous effectuons en
arménien. Nous encourageons la participation de la congrégation aux prières et aux cantiques.

La Divine liturgie est le principal service de culte de l’Église arménienne. Il fournit la rencontre la plus
intime que nous puissions avoir avec Dieu dans cette vie. Dans la Divine Liturgie, Jésus-Christ, le Fils de
Dieu, vient à son peuple – à vous et à moi – sous deux formes. D’abord, par Sa Parole, dans la lecture du
Saint Evangile ; et deuxièmement, par Son Saint Corps et Son Sang, dans la Sainte Communion. Ces
deux actions – la lecture de la Parole de Dieu et la réception de la Sainte Communion – sont les deux
piliers ou blocs de construction de la Divine Liturgie dans toutes les anciennes églises apostoliques.

L’Eglise arménienne orientale n’a qu’une seule liturgie, dont l’origine remonte au premier siècle du
christianisme, et qui a été tirée de celle de Jérusalem. Plus tard, au commencement du quatrième
siècle, saint Grégoire l’Illuminateur y ajouta diverses prières, et y introduisit le symbole de Nicée, avec
l’addition des paroles suivantes, que prononce le prêtre après le symbole : « Oui, nous le glorifions, celui
qui était avant tous les siècles, en adorant la sainte Trinité et l’unique divinité du Père, du Fils et du
Saint-Esprit, maintenant et à jamais, dans les siècles des siècles. Amen. (Voir à la page 134. _ Lorsque
Aristacès, fils de saint Grégoire l’Illuminateur, revint du concile de Nicée, et récita à son père le symbole
de foi qu’avait adopté le concile, Grégoire s’écria transporté de joie : « Oui, nous le glorifions celui qui
était, » etc. ; et décida qu’à la messe, après le symbole, le prêtre ajouterait toujours ces paroles. Cette
addition s’est conservée depuis l’an 325 jusqu’à nos jours.)

En 430, cette liturgie fut révisée par le patriarche arménien Sahag (Isaac), en collaboration avec le
savant archimandrite Mesrob, et un peu plus tard par les patriarches Kud et Jean Mantagouni. Ils y
ajoutèrent beaucoup de prières d’après saint Jean Chrysostome et saint Basile le Grand. C’est cette
même liturgie qui est, jusqu’à présent, en usage chez les Arméniens.